jeudi 26 novembre 2015

NOUVEAU! | Les chroniques de la petite sportive | Par Julie Lapierre


Très chers simplistes,


Comme annoncé en début de semaine, j'ai le plaisir de faire une petite place à Julie Lapierre sur le blogue de La Petite Simpliste. 

En fait, Julie deviendra La Petite Sportive! Ce sera une nouvelle section ajoutée au blogue afin de le rendre encore plus divertissant et complet. Julie saura combler à la perfection le petit trou qui manquait à ce blogue.

Je ne vous apprendrai rien en disant que le sport, c'est super important pour notre santé mais j'ai bien envie de vous dire que ça va tellement au-delà de ça. Ma nouvelle collaboratrice aura donc le plaisir de vous parler d'un mode de vie sain, d'une bonne alimentation, de sports en général, mais aussi peut-être parfois de outfits et d'accessoires tendance pour pratiquer un certain sport. Parce que c'est pas vrai qu'on a pas le goût de se mettre même un peu cute pour aller courir. Tout d'un coups qu'on tomberais sur Charlie Hunnam, metton? Ben quoi! Rien n'est impossible!

Alors voilà, plusieurs sujets très variés seront abordés dans cette section. Cette chronique reviendra possiblement 2 fois par mois, mais nous sommes ouverte à travailler encore plus fort si vous nous dites que vous être tombées en amour avec la petite Julie et ses chroniques motivantes!

Je dépose ici son premier article. Un gros merci à toi Julie de m'apporter cette collaboration. Je suis certaine que tu sauras combler le petit vide qui manquait afin de faire du blogue La Petite Simpliste un blogue qui fait parti de notre quotidien!

S. xox











                                                                                                                                 

Les chroniques de La Petite Sportive | Par Julie Lapierre


À l’été 2014, une amie m’a vendu son abonnement au gym vraiment pas cher. Pis là, j’ai essayé de me convaincre d’y aller. J’y allais quatre fois dans une semaine et n’y retournais pas du mois...

Come on, à force d’y aller tu vas aimer ça.

Mets-le dans ton agenda, ça va t’aider.

Vas-y avec maman, ça va être plus facile.

Pis si tu y allais le soir? Ah non, c’est mieux le matin.

Au moins, essaie de rentrer dans ton argent, Julie! [calculs infinis sur le coût mensuel par rapport à la fréquence des visites].

Fais-toi faire un programme, ça va être plus motivant.

Bon, tu joues à la ringuette l’hiver pis au soccer l’été, c’est ben correct.

Bref, je n’ai pas manqué d’imagination. Tu devineras que je ne me suis pas mise au sport…

J’avais vraiment le goût de me reconnaître dans ces articles de motivation qui passent sur les Internets

J’avais envie de faire comme la fille qui coure dans la rue. Celle que j’ai croisée en auto tantôt, avec son kit cute. Celle que tu regardes, pis tu te dis « ça donc ben l’air facile, elle! »

Je ne voulais plus être genre un peu essoufflée arrivée en  haut de l’escalier. Pas full essoufflée, mais assez pour que ton interlocuteur s’en rende compte, pis toi aussi.

Je voulais l’avoir, moi aussi, cette motivation pour faire du sport, m’entraîner…

Au moment d’écrire ces lignes, j’ai cinq cours à l’université et trois jobs. J’ai un amoureux. Pis une vie sociale. Je fais partie de l’équipe de cross-country de l’université, je joue au soccer le dimanche soir dans une équipe mixte, je suis dans ma dix-septième saison de ringuette, je m’entraîne trois fois par semaine et  je cours quatre à six fois par semaine.  (Là, tu te dis « est folle ». Peut-être un peu. Mais ça, je t’en rejaserai.)


Chose sûre : Je me reconnais dans les articles de motivations, pis dans les quotes quétaines sur Pinterest. Je cours dans la rue, avec mes kits cute (Merci Winners!), pis je souris. Je ne suis plus essoufflée en haut de l’escalier.

J’ai trouvé la motivation. Ça vient en package deal avec plein d’autres concepts et émotions (ça aussi, je t’en reparle!). La fierté. Le bien-être. Physique. Et mental. Pis là, la roue tourne. C’est la même roue que celle du manque de motivation, mais a tourne dans l’autre sens.

Ce n’est pas tombé du ciel. J’ai eu mal. J’ai voulu arrêter. J’ai arrêté. Je me suis demandé ce que je faisais, pourquoi je le faisais. Je me suis dit « fu** that ». J’ai pleuré. J’ai été déçue. Ben déçue parfois. J’ai même été fâchée. Je parle au passé, mais tous les entraînements demeurent difficiles. La discipline, la douleur, le découragement… Ce serait faux de croire que c’est facile, même si ça l’air facile. C’est faux de croire qu’on a toujours l’air de ces coachsBeachbody (tu en suis surement une ou deux sur Facebook) (no offense!) après leur entraînement avec le sourire fendu jusqu’aux oreilles, pis une phrase quétaine à écrire.  Non, il y a des jours où c’est ben plus tough que ça.

Je sais aujourd’hui ce que ça demande de commencer. Je sais comment c’est difficile de s’y mettre (et de persévérer). Je sais comment c’est facile de rester dans sa zone de confort. Je sais ce que c’est que de se regarder soi-même, en haut de l’escalier, un-peu-pas-full-mais-un-peu essoufflée.

Remarque que je ne t’ai pas parlé de chiffre, mais de bien-être. Pis ça, ce n’est pas entre les tailles 0 et 14 que ça se passe ni entre 4min/kilomètre ou 7min/kilomètre.

Je ne prétends pas être spécialiste, mais je prétends une chose par contre : toutes les sources de motivation sont bonnes. Et si je peux partager ma passion, mon expérience, mes doutes, mes échecs pis ce petit bout de moi avec toi. Pis si ça, ça peut te motiver, t’encourager, t’inspirer... 

On s’en reparle ?

Julie xox

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